From Feb. 2023 to 26 Entre Serras is a Creative Europe project.
As such it is supported by the European Commission.

Exposition La ligne du Côa… à Fluxus
Concerto para olhos vendados, Vale de Madeira, Luis Antero :
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PART 1 https://luisantero.bandcamp.com/album/concerto-para-olhos-vendados-vale-de-madeira-pinhel
PART 2 https://luisantero.bandcamp.com/track/parte-2-10https://luisantero.bandcamp.com/album/concerto-para-olhos-vendados-vale-de-madeira-pinhel

Les artistes et enseignants de l’École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence proposent une traversée du paysage de l’art rupestre du Vale de Côa au Portugal à l’art Fluxus du Musée Vostell Malpartida de Cáceres en Espagne (MVM).


En Mars 2022, en partenariat avec les universités de Beira Interior (UBI – Covilhã – Portugal) et d’Extremadura (UEx – Cáceres – Espagne), les Musées Vostell de Malpartida (Es) et du Vale de Côa (Pt), Carlos Casteleira, Catherine Melin et François Parra proposent un atelier sur la perception du paysage. Une proposition d’exploration par le chant (voix), le geste (dessin), l’image (photographie et vidéo) et le déplacement des corps (performance). Conçu en partenariat avec les sections Cinéma, Media Artes et LabCom de l’UBI et le Projet Entre Serras, réseau d’art contemporain, entre agriculture et biodiversité. La création d’une vidéo-documentaire accompagne la Ligne du Côa.
Inspiré du livre de Bruce Chatwin Song Lines, ce workshop est une adaptation libre de la description que fait l’auteur de la manière dont se repèrent les aborigènes lorsqu’ils se déplacent dans le bush. Il y est rapporté que chaque aborigène nait dépositaire d’un chant, unique, qui lui est confié et qu’il ne peut céder ou échanger. Ce chant lui permet de se déplacer selon une trajectoire précise et unique sans se perdre. On peut imaginer que les rythmes et variations de ce chant sont autant d’éléments permettant de décrire, reconnaître et articuler les particularités du territoire traversé (couleur, relief, texture, habitat, animaux, etc.).
Ce moment proposait une appréhension de l’espace par l’œil et la main, par la voix et le chant comme outils d’écholocation, comme moyens de décrire, de représenter et de produire de l’espace en le ramenant à l’échelle du corps.
Des traductions de fragments de territoires et de trajectoires choisies par chacun de manière libre et répétée en découlent et sont mémorisés par le son ou le dessin, par la voix et le geste. L’ensemble est restitué dans une perspective polyphonique constituant une cartographie subjective et sensible des lieux explorés.
La marche est une longue histoire qui commence avec les premiers hominidés, il y a plus de 2 millions d’années. Elle produit du rythme et de l’espace. Le paysage est une conscience de cette expérience physique et esthétique. La rencontre entre artistes, paysans et autres vivants, avec les lieux de vie, les milieux et les habitats construits différents possibles, décompose et recompose le paysage en éléments de langage, en signifiant et en signifié.
Au fil des déplacements et parcours chacun était libre d’expérimenter selon ses intuitions en produisant différentes approches temporelles et spatiales du réel. La visite du Museo Vostell Malpartida a, pour finir, aiguisé notre appétit d’art. Une incursion à la Fondation Helga de Alvear nous a plongé dans les œuvres d’artistes contemporains qui ont fait de la marche et des paysages traversés des outils d’exploration et d’investigation des mondes. Les gravures et peintures produites dans le Vale de Côa et au Barruecos de Malpartida constituent des marqueurs de territoire mais c’est le désir d’habiter ces mondes, de s’y nourrir et de s’y mouvoir qui anime nos déplacements.
LA LIGNE DU CÔA | EXPOSITION
Du 3 au 18 décembre 2022, de 14h à 18h ou sur rdv au 06 10 91 65 58
Espace 31, rue Consolat, 13001 Marseille
Par Carlos Casteleira, Lucas Finotti, Tatiana Guimarães, Geun Young Hwang Catherine Melin, Kenza Merouchi, François Parra, Gautier Salcedo, Estelle Savini, Max Sister, ChenKang Wang
Entrée libre
Vernissage
Vendredi 2 décembre 2022 à 18h30
Entrée libre, sans réservation
COURS DE NATATION | PERFORMANCE
de Geun Young Hwang
Vendredi 02 décembre 2022, de 16h à 19h30
Départ Palais Longchamp > Bd Longchamp > R. d’Isoard > 31 rue Consolat
«Les gravures ne savent pas nager, le barrage doit s’arrêter », cette expression est extraite de Não sabe nadar, premier morceau de la compilation Rápublica (1994) qui regroupait les noms des plus célèbres rappeurs portugais de l’époque. La performance COURS DE NATATION est destinée aux écrevisses qui vivent dans la rivière du Côa. En raison du niveau d’eau qui s’élève à cause d’un ancien barrage, elles prendront un cours de natation pour apprendre à marcher dans la ville. Je serai leur professeur et les ferai bouger une à une à la main pendant trois heures et demie.

Não sabe nadar, Black Company: https://www.youtube.com/watch?v=VP8cDAzAyRY
Cet atelier a été organisé avec l’ESAAIX et l’UBI en partenariat avec le Projet Entre Serras,
grâce au département cinéma de l’université de Beira Interior et le LabCom, les Musées du Vale de Côa, Vostell Malpartida de Cáceres, au Programme Erasmus et soutien de l’Institut Français de Lisbonne.
Merci à Luis Antero, Caminheiros da Gardunha, iNature, Rewilding – Portugal, au Museu da Paisagem (Institut Politechnique de Lisbonne), au Museo Helgea de Alvear et à L’ESPACE 31 rue Consolat à Marseille de l’artiste Jérémie Setton.
Du 3 au 18 décembre 14h à 18h
Espace 31, rue Consolat, 13001 Marseille
Entrée libre
CAMINHADA / PERFORMANCE
Em Busca dos Pirilampos
PROGRAMA SÁB. 30 JULHO 2022
18h00 Encontro na Casa do Guarda de Alcongosta
19h00 Performance / Colocação dos Pirilampos
20h00 Caminhada até ao Posto de Vigia da Gardunha
21h00 Observação dos Pirilampos e escuta / Lanche
22h00 Regresso a Alcongosta / Fundão


Em 2017, um terrível incêndio – mais um! – devastou a Serra da Gardunha. Por ironia do destino, esta catástrofe que afectou de sobremaneira a biodiversidade desta serra, aconteceu numa altura em que nos preparávamos para levar a cabo a primeira iniciativa no terreno em parceria com o PES, a primeira caminhada “Em busca dos Pirilampos”, precisamente uma actividade que pretende chamar a atenção do Mundo para a gradual e preocupante diminuição da biodiversidade actualmente em curso.
Volvidos 5 anos, cá estamos nós, finalmente, prestes a percorrer a Serra da Gardunha em busca dos pirilampos. No lento renascer da Serra, esta iniciativa é um grito de alerta para a urgência do despertar das consciências para este problema e para o real, e frequentemente subestimado, impacto deste problema no nosso equilíbrio e na nossa qualidade de vida enquanto seres humanos. Trata-se de trazer à luz esta urgência de inverter o rumo que actualmente estamos a seguir. Luz é a palavra-chave pois a própria actividade será toda ela uma imersão e interacção com a luz e o diálogo entre esta, o granito e a paisagem que acontece no percurso que iremos seguir.
A singela luz dos pirilampos fará a continuidade de um vale onde a Luz se passeia e se diverte. Daqui o nosso olhar consegue percorrer uma linha imaginária que começa na capela da Senhora da Luz, subindo pelo vale do Alcambar até aos afloramentos rochosos onde os nossos antepassados, impressionados certamente por esta dança da Luz que se lhes oferecia ao olhar, fizeram questão de gravar representações do astro maior. Este percurso visual termina finalmente nas largas lajes graníticas das Pedras de Luz que, pelo menos desde tempos medievais mas muito provavelmente até antes, regeram o tempo das jornadas de trabalho nos campos do vale, marcando com o seu brilho o momento do zénite solar.
Partamos, pois, em busca dos Pirilampos.
David Caetano
Caminheiros da Gardunha / Telemóvel: 965 705 599
http://www.caminheirosdagardunha.pt
O territorio é a escala
On 12 February 2022, a voice has been given to small-scale community projects that reinvent the connection to the land and to places. Even the most depopulated villages can present unusual dynamics, as we see in the seminar « The territory is the scale » with direct actors of change describing complex processes that blend resilience with entrepreneurship and social innovation. It is the villages that give meaning to the landscape: the conversion of a pine forest into an olive grove, or the creation of a fire protection strip, translate a will to take on and care for the territory. During the afternoon, and because photography and art are optical devices that can activate reflections, forces and dynamics that lead to new imaginaries, the result of the mission entrusted to three photographers is presented: to record the territory. Starting from the village of Cunqueiros, Duarte Belo followed in the direction of the Lousã and Açor mountains, João Abreu towards the Tejo-Ocreza, while Carlos Casteleira went up the Zêzere. Artists help us to see what is not always obvious. This portrait, dated, is important because the territory is constantly changing.
The territory is the scale at which we look. Different scales show different realities. Small-scale interventions, together, ultimately result in larger transformations. This is the starting point for the seminar entitled The Territory is the Scale, promoted by ADXTUR-Agência para o Desenvolvimento Turístico das Aldeias do Xisto, in partnership with Entre Serras Project and the Recreational and Cultural Association of Cunqueiros. The invitation is to question the landscape as the result of a complexity of interventions, at different times, on different scales and with different objectives. It questions the future of the inland territories, the relationship between the countryside and the city, between the rural and the urban. How can we reconsider local economies, the management of the rural environment and its constraints on integration with a global economy based on large urban centres?


O território é a escala a que se olha. Diferentes escalas mostram realidades diversas. Intervenções de pequena escala, juntas, resultam afinal em transformações maiores. É este o ponto de partida para o seminário intitulado O Território é a Escala, promovido pela ADXTUR-Agência para o Desenvolvimento Turístico das Aldeias do Xisto, em parceria com o Projeto Entre Serras e a Associação Recreativa e Cultural de Cunqueiros. O convite para este dia é o de questionar a paisagem enquanto resultado de uma complexidade de intervenções, a diferentes tempos, com escalas diversas e objetivos distintos. Estas questões interpelam o futuro dos territórios do interior, a relação entre o campo e a cidade, entre o rural e o urbano. Como reconsiderar as economias locais, a gestão do meio rural e os seus constrangimentos na integração com uma economia global assente nos grandes centros urbanos?

No dia 12 de fevereiro será dada voz a projetos comunitários, de pequena escala, que reinventam a ligação à terra e aos lugares. Mesmo as aldeias mais esvaziadas de população podem apresentar inusitadas dinâmicas, como veremos no seminário com atores diretos da mudança descrevendo processos complexos que mesclam resiliência com empreendedorismo e inovação social. São as aldeias que dão significado à paisagem: a conversão de um pinhal em olival, ou a criação de uma faixa de proteção contra incêndios, traduzem uma vontade de assumir e cuidar do território. De estar presente. Durante o período da tarde, e porque a fotografia e a arte são dispositivos óticos que podem ativar reflexões, forças e dinâmicas que conduzem a novos imaginários, apresenta-se o resultado da missão confiada a três fotógrafos: registar o território. Partindo da aldeia de Cunqueiros, Duarte Belo seguiu na direção das serras da Lousã e do Açor, João Abreu em direção ao Tejo-Ocreza, enquanto Carlos Casteleira subia o Zêzere. Os artistas ajudam-nos a ver o que nem sempre é óbvio. Este retrato, datado, é importante porquanto o território está em permanente mudança.

Este Seminário revela o fluxo constante que existe entre o mundo rural e o urbano: a população pode partir para os grandes centros, mas os pés, esses, continuam na terra. E regressam periodicamente, juntando-se aos que lá resistem. O País, é tudo isto, e está vivo. E queremos olhá-lo a partir de dentro, através de um envolvimento direto, físico e relacional, comprometido.
Local: sede da Associação Recreativa e Cultural de Cunqueiros.
NOTA: inscrição gratuita, mas indispensável, até dia 5 de fevereiro 2021 para arccunqueiros@gmail.com.

BIOS Fotógrafos
Duarte Belo (Lisboa, 1968). Formação em arquitetura (1991). Desde 1986 que trabalha no levantamento fotográfico sistemático da paisagem, formas de povoamento e arquiteturas em Portugal. Este trabalho continuado sobre o território deu origem a um arquivo fotográfico de mais de 1.850.000 fotografias.

Publicou vários livros sobre o tempo e a forma do território português, de que se destacam: Portugal — O Sabor da Terra (1997-1998); Portugal Património (2007-2008) e Caminhar Oblíquo; Depois da Estrada; Viagem Maior (2020). De outros projetos editados em livro poderíamos referir O Vento Sobre a Terra (2002); Território em Espera (2005); Fogo Frio (2008); Portugal Luz e Sombra (2012); A Linha do Tua; (2013); Magna Terra (2018). Expõe desde 1987. Lecionou áreas relacionadas com a fotografia e a arquitetura. Foi curador de várias exposições. Participa regularmente em conferências sobre paisagem, arquitetura e fotografia. É editor do blog Cidade Infinita.
João Abreu (Moçambique, 1974). Licenciado em Design de Comunicação, Mestre em Comunicação, Cultura e Tecnologias de Informação e Doutorado em Ciências da Comunicação, é professor e investigador na Escola Superior de Comunicação Social (ESCS-IPL). Desde 1998, trabalha os temas da comunicação nos museus, património e paisagem. Participa regularmente, como investigador, autor, curador e editor, em conferências, exposições e publicações dedicadas ao registo e comunicação de paisagem. É fundador e membro da equipa do Museu da Paisagem.

Carlos Casteleira (Moita, 1962). O trabalho de Carlos Casteleira, pontuado por protocolos geofotográficos, desdobra-se em territórios e paisagens para renovar uma abordagem crítica à ecologia, à biodiversidade, aos equilíbrios socioeconómicos e geopolíticos. Através da fotografia e da cartografia, das imagens e a da escrita, ele inicia uma reflexão sobre o antropocentrismo, sobre as relações entre os seres humanos com os seus meios, as redes e os territórios. Carlos Casteleira é doutorando em Media Artes na Universidade da Beira Interior e Universidade Aix Marseille-LESA. Ensina fotografia na Escola de Arte de Aix en Provence e desenvolve a sua pesquisa como parte do Projeto Entre Serras, Rede de arte contemporânea, entre agricultura e biodiversidade que projeta e coordena.

Créditos Fotografias: Projeto Entre Serras – PES
